Chief Technology Officer pour les uns (anglophiles) ou Directeur de la Technique (pour les francophiles), le métier de CTO est devenu incontournable dans la quasi-totalité des organisations, quelles que soient leur taille, leur secteur d’activités (B2B, B2C, B2B2C…). Entre digitalisation des pratiques professionnelles et demande des consommateurs, le CTO est un titan devant être en capacité de relever de nombreux défis…
Ce n’est pas un homme, c’est un titan… à la lueur (titanesque) des tâches et missions qui lui sont confiées. Le CTO est beaucoup plus qu’un titre, c’est un rouage essentiel dans la mécanique de l’entreprise. Pour parvenir à atteindre ses objectifs, il doit être homme-orchestre et savoir jouer aussi bien "andante" que "allegro prestissimo".
Écoute, ouverture d’esprit et diplomatie…
Entre le diktat des objectifs commerciaux, les exigences (rétives au changement) des collaborateurs et les besoins des clients… Si l’on ajoute à cela, les bouleversements, sans cesse plus rapides, des technologies numériques et de l’environnement législatif (économie européenne des données, lire à ce sujet : "Vie privée et datas : CEO respectez-vous la nouvelle réglementation européenne ?), on peut, avec raison, en conclure que ce n’est pas facile tous les jours d’être CTO.
C’est dire s’il doit être, avant d’être un technicien hors pair, un homme de dialogue et que ses fournisseurs doivent lui offrir les clés pour lui permettre de promouvoir, diffuser et fédérer l’ensemble des membres de l’entreprise autour de ses choix techniques. Une raison suffisante pour que dans ses choix technologiques quotidiens, les meilleurs CTO ne se contentent pas de retenir une belle mécanique, mais font appel aux prestataires capables d’accompagner les équipes.
Un architecte aussi souple qu’un acrobate
D’autant que l’univers "ATAWAD" ("AnyTime, AnyWhere, AnyDevice") du monde actuel (le futur le sera plus encore) nécessite que le CTO soit un architecte, aussi souple qu’un acrobate. La raison ? Le bureau n’en n’est plus un, seul l’environnement de travail compte désormais. Avec, en corollaire, le cloud, le responsive, le "BYOD" (pour "Bring your own device" que l’on peut traduire par "Apportez votre équipement personnel de communication" qui a pour acronyme "AVEC") et donc la sécurisation des systèmes. Connexion donc, ergonomie, utilisabilité et sécurisation sont donc au cœur de ses préoccupations, avec, comme problématique, la continuité complète des fonctionnalités et usages.
Un collaborateur qui a à l’esprit le collaboratif
Le tout dans un contexte de fluidité totale, bien loin des silos classiques de l’entreprise. Car, le CTO, par son action est aussi un "briseur" de silos. Les outils qu’il met en œuvre et promeut, comme peut l’être un outil de Marketing Automation, visent à briser les frontières de verre qui existent (hélas encore !) entre les services. Désormais, marketing, commercial, communication doivent travailler ensemble, main dans la main, à la satisfaction des clients. Connexion avec un CRM (et paramétrage de ce dernier), intégration d’un Réseau Social d’Entreprise (RSE) sont donc, notamment, dans ses attributions. Son but étant de libérer les échanges pour plus d’agilité au service des prospects et clients.
Un "surhomme" pour que l’entreprise ait des superpouvoirs !
Cet homme à tout faire, dans le sens noble du terme, que l’on peut qualifier de "surhomme" est un cerveau au cœur battant. Leader et moteur, son rôle est fédérateur et va, du recueil des besoins de chacun à la promotion des techniques retenues, devoir (et savoir) travailler avec toutes les entités de l’entreprise : RH, production, marketing, DAF, marketing, communication, commercial…
Une telle polyvalence, une telle connaissance des problématiques placées au cœur de la DSI (Direction des Systèmes d’Informations) permet à l’organisation, quelle qu’elle soit, de se doter de ce que ses clients vont considérer comme des "superpouvoirs". Car finalement, l’effet "Waouh" tant recherché c’est pour beaucoup au CTO que l’entreprise le doit !